đĄïžL'Occlumancie
Présentation
â Lâocclumancie est lâart de fermer son esprit aux intrusions et influences extĂ©rieures. Cette pratique magique permet en premier lieu de repousser ou de dĂ©vier lâattaque dâun legilimens. Mais elle est aussi utile Ă bien dâautre Ă©gard pour les occlumens maĂźtrisant un tel art.
â Ă la diffĂ©rence de la lĂ©gilimancie, lâocclumancie ne peut sâapprendre par le biais dâune simple formule magique. En effet, lâocclumancie bien que magique, relĂšve dâune plus grande subtilitĂ© dans sa maĂźtrise, rendant rare ceux qui excellent dans ce domaine.
Apprentissage
â L'apprentissage de lâocclumancie est lâun des plus complexes quâil existe. Art magique, la discipline ne possĂšde pas de manifestation tangible par le biais dâun sortilĂšge comme la lĂ©gilimancie.
â L'apprentissage de lâocclumencie passe par une certaine discipline mentale, mais aussi par lâutilisation de la magie. Toutefois, cette utilisation sâavĂšre plus inconsciente que volontaire. Effectivement, par la volontĂ© du sorcier de vouloir protĂ©ger sa psychĂ© pendant une attaque, celui-ci va dĂ©velopper une rĂ©ponse innĂ©e au phĂ©nomĂšne de lĂ©gilimancie en y Ă©tait exposĂ©e.
â La thĂ©orie entourant lâocclumancie nâest que peu comprise de la part des sorciers qui la pratique. Mais lâon peut dire que ce nâest pas une exposition Ă une attaque mentale et des dispositions particuliĂšres que le sorcier apprend lâocclumancie. Ainsi, la magie liĂ©e Ă lâocclumancie finit par rĂ©pondre Ă des dĂ©clencheurs qui sont propres Ă chaque sorcier et permet de le protĂ©ger des agressions extĂ©rieures.
â Car elle relĂšve dâun processus sur lequel le sorcier nâa pas une emprise totale, lâocclumancie nĂ©cessite de nombreuses annĂ©es de pratique et tous ne sont pas Ă mĂȘme de pouvoir dĂ©velopper la facultĂ© Ă la mĂȘme vitesse.
â Il faut noter, que la protection des pensĂ©es, des Ă©motions et des souvenirs ne relĂšve pas de phĂ©nomĂšne exactement identique. Et si un occlumens sâavĂšre douĂ© pour cacher ses mensonges Ă un legilimens, il se peut quâil soit beaucoup moins compĂ©tent pour falsifier ses souvenirs ou bien dissimuler ses Ă©motions.
Pratique et usage de lâocclumancie
â Lâusage de lâocclumancie est comme dit ci-dessus destinĂ©e Ă se protĂ©ger des intrusions ou influences extĂ©rieures. Mais bien plus que cela, elle permet pour lâocclumens compĂ©tent de renfermer les secrets les plus noirs au fond de lui.
â Alors que la lĂ©gilimancie consiste Ă naviguer Ă travers les couches de lâesprit, lâocclumancie consiste Ă rĂ©organiser ou Ă cacher ses diverses couches. Ainsi, lâocclumens peut soit repousser son adversaire sur le plan mental, soit garder assez de contrĂŽle sur lui-mĂȘme pour lancer un malĂ©fice Ă son adversaire.
â Ce faisant, cette facultĂ© permet dâaffecter lâesprit de celui qui la pratique de nombreuses maniĂšres.
Il peut alors :
Cacher ses pensées, mentir ouvertement à un legilimens ou sous influence du veritaserum;
RĂ©sister Ă lâinfluence dâun legilimens;
Cacher ses Ă©motions et ses sentiments, cela demande un grand contrĂŽle de son mental, toutefois le legilimens qui n'Ă©prouvait pas de telles Ă©motions aurait du mal Ă comprendre lâesprit quâil traverse et ainsi Ă fonder son interprĂ©tation de lâesprit;
La falsification de souvenirs, qui peut entraĂźner des consĂ©quences graves Ă court et long terme pour lâocclumens;
[...]
Les consĂ©quences de lâocclumancie
â Lâusage de lâocclumancie a toujours Ă©tĂ© connu pour ĂȘtre problĂ©matique. Avoir une telle emprise sur son esprit, dâautant plus que celle-ci est magique peut avoir des effets nĂ©gatifs sur le court et long terme.
â Lâune des rĂ©percussions les plus discrĂštes mais des plus gĂ©nĂ©rales et le fait que lâindividu qui en permanence retient ses Ă©motions est susceptible d'oublier lâexpĂ©rience de celle ou bien de craquer sous une pression grandissante. Il ne faut pas oublier que lâocclumencie demande une force dâesprit considĂ©rable, car elle permet de dĂ©vier certaines rĂ©actions naturelles de lâesprit pour quâelles ne soient pas captĂ©es par le legilimens. Sur le long terme, certains occlumens ne relĂąchant que peu leurs vigilances. Ainsi, ils peuvent connaĂźtre des troubles comportementaux fortement dangereux pour leur santĂ© mentale. Câest pour cette raison que les magesprits pratiquent autant sur les occlumens que les legilimens.
â Un autre effet de lâocclumancie est celui portant sur la falsification de souvenirs. Alors que cette compĂ©tence est gĂ©nĂ©ralement utilisĂ©e de maniĂšre ponctuelle. Ceux qui l'utilise trop peuvent finir par ne plus faire la diffĂ©rence entre le vrai et le faux en eux-mĂȘmes. Et mĂȘme un magesprit pourrait ĂȘtre dans lâincapacitĂ© de restaurer les souvenirs dâorigine de son patient.
â Comme effets plus mineurs, la pratique de lâocclumancie entraĂźne une fatigue mentale sur le court et long terme qui par consĂ©quence peut altĂ©rer lâacuitĂ© mentale du sorcier mais Ă©galement sa maĂźtrise magique. Les effets peuvent aussi se manifester sous la forme dâune migraine.
â Lâun des effets nĂ©gatifs rares et peu connus de lâocclumancie est celui qu'elle peut avoir sur les capacitĂ©s magiques. Il ne faut pas oublier que lâun des moteurs premiers de la magie chez les sorciers, sont les Ă©motions qui leurs permettent de former et de diriger leurs volontĂ©s vers un objectif. Par consĂ©quent, un occlumens qui littĂ©ralement annihilĂąt ses Ă©motions pourrait connaĂźtre des effets secondaires sur sa capacitĂ© magique. Le terme annihilation fait rĂ©fĂ©rence Ă un cas dâusage extrĂȘme de lâocclumancie et non au simple fait de dissimuler ses Ă©motions.
Prédispositions
â Cela ne paraĂźt pas une surprise de rĂ©aliser que les personnes qui possĂšdent les meilleures dispositions pour lâocclumancie, possĂšdent souvent des traits de caractĂšre antagonistes Ă ceux ayant des chances en lĂ©gilimancie.
â Toutefois, cela ne veut pas dire que les deux disciplines se rejettent rĂ©ciproquement. Effectivement, certains individus sont capables dâobtenir une bonne maĂźtrise des deux, mais il existera toujours une prĂ©dominance pour lâun ou lâautre. Il est donc normal que celui qui possĂšde de fortes prĂ©dispositions dans lâun de ces deux arts soit toujours moins compĂ©tent dans lâautre.
â On retrouve alors plusieurs types de personnes qui pourraient dĂ©velopper un potentiel en occlumancie :
Peut-ĂȘtre avec une certaine surprise, mais la plupart des individus douĂ©s en occlumancie sont ceux ayant une mauvaise acceptation de leurs passĂ© et prĂ©fĂ©rant lâoublier de par eux mĂȘme;
On retrouve également les individus qui, sans avoir une perception de leur passé irrégulier, sont particuliÚrement doués pour compartimenter leurs pensées;
Dans un registre similaire, ceux pouvant contenir leurs Ă©motions, indĂ©pendamment de la maniĂšre, sont plus susceptibles de rĂ©ussir en occlumancie. Dans cette continuitĂ©, les individus Ă©tant insensible Ă leurs propres Ă©motions sont les plus Ă mĂȘme de devenir de grands occlumens;
Comme pour la lĂ©gilimancie, la force mentale de lâindividu est un facteur dĂ©terminant dans lâusage de lâocclumancie sous sa forme active. Elle permet Ă lâocclumens de repousser l'attaque dâun legilimens au lieu de la subir;
DerniĂšrement, il existe un conception erronĂ©e parmi la pensĂ© populaire qui incite de nombreuses personnes Ă aborder lâocclumancie par le biais de la mĂ©ditation (au sens traditionnel de la conception bouddhiste). Pour autant, la technique est destinĂ©e Ă recentrer lâindividu sur le moment prĂ©sent et Ă laisser naĂźtre les Ă©motions et les sentiments. Ainsi, une telle pratique peut aider dans le dĂ©veloppement dâun esprit plus conscient, mais ne possĂšde pas le caractĂšre fonctionnel requis par lâocclumancie.
CatĂ©gorisation lâocclumancie
â Contrairement Ă la lĂ©gilimancie, la catĂ©gorisation de lâocclumancie est beaucoup plus formelle et relĂšve surtout dâun usage commun.
Occlumancie active
â Le terme dâocclumancie active dĂ©signe la pratique de lâocclumancie nĂ©cessitant un effort de concentration mentale permanent et prĂ©sent. Cela concerne principalement la falsification de souvenirs ou la rĂ©sistance face Ă une intrusion extĂ©rieure.
â Celle-ci est fatiguante pour le sorcier et demande un effort croissant dâĂ©nergie.
Occlumancie passive
â Le terme se rĂ©fĂšre davantage Ă une disposition de lâesprit permettant Ă lâocclumens dâĂȘtre prĂ©parĂ© aux potentielles agressions. Elle fait aussi rĂ©fĂ©rence Ă la capacitĂ© pour un occlumens de pouvoir mentir aisĂ©ment face Ă un legilimens lorsque celui-ci a un esprit correctement disposĂ©.
Juridicité
â ConsidĂ©rĂ©e comme une forme de magie pouvant entraver lâactivitĂ© ministĂ©rielle, lâocclumancie est fortement rĂ©gulĂ© par le MinistĂšre de la Magie Britannique.
â Ainsi, pour Ă©viter que cette compĂ©tence soit connue de trop de sorciers, le MinistĂšre sâest autoproclamĂ© comme seul compĂ©tente dans lâenseignement de la facultĂ©. Effectivement, les Ă©tablissements sorciers ont interdiction dâenseigner un tel art sans autorisation ministĂ©rielle et lâenseigner Ă des mineurs est proscrit.
â En plus de ces restrictions sur lâenseignement, le MinistĂšre prend soin dâenregistrer tout occlumens compĂ©tent, bien que de nombreux lui Ă©chappe en passant par des voies dâenseignement moins lĂ©gales.
â Si pratiquer lâocclumancie nâest pas Ă proprement illĂ©gal, toute pratique de lâocclumancie dans un contexte liĂ© Ă la justice est susceptible d'entraĂźner des sanctions pĂ©nales.
â Ainsi, faire usage dâocclumancie pour contrer les effets dâun sortilĂšge de lĂ©gilimancie ou des effets du veritaserum peut entraĂźner une aggravation de la peine si cela suit une procĂ©dure judiciaire.
â Il faut noter, quâun poste au sein du MinistĂšre nâa pas comme prĂ©requis une maĂźtrise de lâocclumancie, mais il nâest pas impossible que certains postes soient distribuĂ©s en prenant en considĂ©ration une telle compĂ©tence.
Histoire
â Il n'existe aucune trace ancienne d'occlumancie dans le monde magique comme moldu. Effectivement, antagoniste de la lĂ©gilimancie, les pratiques de lâocclumancie ont pendant de nombreux siĂšcle Ă©tĂ© gardĂ©es secrĂštes par les sorciers l'exerçant. Ce nâest quâau cours du XVIIIe siĂšcle que des groupes de pensĂ©es commencĂšrent Ă reprendre lâenseignement de cette discipline. En rĂ©ponse Ă lâavĂšnement dâadministrations toujours plus fortes et possĂ©dant un degrĂ© de contrĂŽle sur la vie des sorciers plus importants. Elle permit alors Ă ceux qui voulaient cacher certains de leurs secrets de se protĂ©ger des autoritĂ©s administratives. En 1765, Romulus Fighetti, publia Ă lâattention dâun plus grand public, lâouvrage âComment cacher nos secrets". Le rĂ©cit fut interdit quelques annĂ©es aprĂšs sa parution, ce aprĂšs quoi le ministĂšre fit disparaĂźtre Romulus Fighetti. On raconte quâil fut amenĂ© au dĂ©partement des mystĂšres, mais cela nâest quâune rumeur.
â Ainsi, depuis la montĂ©e en puissance des autoritĂ©s administratives magiques, cela est devenu de plus en plus difficile de retracer lâĂ©volution de lâocclumancie. On raconte que les membres du DĂ©partement des mystĂšres sont formĂ©s Ă cet art de maniĂšre si intensive que bon nombre d'entre eux pĂ©rissent dâeffets secondaires. Cependant, personne nâa jamais pu prouver de telles rumeurs. La facultĂ© a aussi tendance Ă ĂȘtre pratiquĂ©e par les membres des grandes familles de sang pur qui souhaitent protĂ©ger leurs secrets, mais sur ce point, la rĂ©ussite est gĂ©nĂ©ralement moins concluante.
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